Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, nous avons eu tout à l'heure une série d'interventions précises et documentées sur les conditions dans lesquelles le traitement de la dette devait, à l'évidence, faire l'objet de décisions imminentes. Il n'y a eu aucune réponse claire de la part du Gouvernement sur ses intentions pour 2008, et les questions qui ont été posées tant sur l'avenir de la CADES que sur les montagnes de dettes accumulées – dont je rappelle qu'elles étaient un des thèmes fondamentaux de la campagne électorale – sont restées sans réponse.
On se souvient pourtant de la propagande faite sur le sujet par le précédent gouvernement, qui avait même commandé à M. Pébereau un rapport sur l'endettement public et les comptes sociaux.