Je serai bref moi aussi puisque les choses ont été dites, pour notre part, à travers les motions de procédure que nous avons défendues.
Nous avons abordé cette loi de finances rectificative pour 2007 dans un contexte difficile pour notre pays au niveau de l'équilibre des comptes publics, à cause en particulier de l'ampleur du déficit.
Il y a eu des débats nombreux, que nous avons orientés vers le pouvoir d'achat – c'est au moins une satisfaction que nous pouvons tirer de ces heures de discussion. La préoccupation du pouvoir d'achat a été aussi au coeur même de beaucoup des points qui ont été débattus durant ces deux jours.
Néanmoins, monsieur le ministre, et vous vous en doutez, le groupe socialiste n'est pas favorable à l'adoption de la loi de finances rectificative.
J'ajoute, pour conclure, que le contexte d'une croissance amoindrie et affaiblie par rapport aux prévisions qui étaient les vôtres fait peser une lourde épée de Damoclès sur notre économie.