Je soutiens cet amendement. Je rappelle que, lors de l'examen de la loi d'orientation agricole, il se disait déjà que nous buterions sur la rédaction du décret d'application d'un article que nous avions voté et qui prévoyait l'introduction progressive de substances végétales dans des matériaux issus du pétrole, en particulier le naphta, pour favoriser la biodégradabilité des sacs plastique. Et c'est bien ce qui est arrivé.
Charles-Amédée de Courson a rappelé que cet amendement, qu'il a défendu au nom de plusieurs d'entre nous, a été concocté avec le ministère de l'agriculture et la chambre syndicale des emballages en matière plastique, mais force est d'admettre que lui aussi a été difficile à rédiger.
Je vous remercie, monsieur le ministre, d'ouvrir le dialogue car il y a urgence à prendre position. Les industriels français peuvent peut-être, sur le marché international, gagner de vitesse certains pays, notamment la Chine, qui nous inondent d'emballages en plastique, de sacs poubelles, ou de sacs servant aux fruits et légumes, sachant que nous avons segmenté le marché. Je souhaite que nous ne perdions pas de temps pour mettre en place une écotaxe qui devrait permettre aux industriels français de reconquérir un marché puisque les producteurs étrangers sont plus en retard que nous pour le mélange entre végétal et minéral.