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Intervention de Xavier Darcos

Réunion du 4 juin 2009 à 9h30
Questions orales sans débat — Organisation du concours du prix de la résistance et de la déportation

Xavier Darcos, ministre de l'éducation nationale :

Une fois n'est pas coutume : je suis d'accord avec vous. Je vais rappeler les circonstances de ce qui s'est passé, et je vous donne acte de ce que la situation actuelle n'est pas satisfaisante.

Le Concours national de la Résistance et de la Déportation a été créé officiellement en 1961 par Lucien Paye, très grande figure, lui-même résistant et alors ministre de l'Éducation nationale, répondant à la demande d'associations de combattants et particulièrement de la Confédération nationale des combattants volontaires de la Résistance.

Ce concours fonctionne très bien. Il a pour objectif de perpétuer chez les jeunes Français la mémoire de la Résistance et de la Déportation. Ils en tirent des leçons ; chacun d'entre nous, dans l'exercice de nos responsabilités d'élus, a eu à en connaître et a rencontré des jeunes qui participent à ce concours.

Les associations de résistants et de déportés ont toujours eu un rôle essentiel pour animer, contrôler, remettre des prix – bref, pour faire vivre ce concours. Ce serait folie que d'y renoncer.

L'arrêté du 7 mars 2008 relatif à l'organisation du concours, que j'ai pris moi-même, le confirme. Cinq fondations de mémoire et huit associations de la Résistance et de la déportation sont représentées au jury national – c'est l'article 5. Les jurys départementaux, placés sous la présidence de l'inspecteur d'académie, sont notamment composés de représentants d'associations filles des fondations et d'associations de résistants et déportés. Enfin, les résistants et déportés membres des jurys départementaux sont membres des jurys et présents dans les commissions académiques.

Je le dis très clairement : mon ministère est très attaché à la participation des résistants et déportés à l'organisation du concours. C'est grâce à eux que ce concours connaît un grand succès : je rappelle en effet que ce concours concerne chaque année plus de 40 000 élèves.

Par conséquent, l'éviction des résistants et des déportés des instances du concours est le fruit d'une absurdité, d'un dysfonctionnement local auquel je vais remédier dans les plus brefs délais.

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