Je vous remercie beaucoup de vos réponses et des mesures que vous avez prises pour aider le plus possible ces enseignants.
J'approuve tout à fait la mise en place de ces formations, mais je souligne, monsieur le ministre, qu'à Wallis et Futuna même, les moyens de préparation des concours sont inexistants. Le CNED pourra bien sûr les aider beaucoup.
Je rappelle que j'ai moi-même été professeur à Wallis et Futuna ; j'ai passé le CAPES, puisqu'il faut passer un concours pour enseigner : on ne peut pas mettre n'importe qui devant les élèves, car cela pourrait leur porter tort.
Je vous remercie donc beaucoup, monsieur le ministre, tout en vous demandant d'accorder plus de moyens à ces jeunes. Trois bénéficient déjà de l'accompagnement, vous l'avez dit, mais d'autres attendent. Et d'ici quatre ou cinq ans, la possibilité existe qu'ils soient remerciés. Je pense même que c'est ce qui se passera. Est-il possible de prendre toutes les mesures nécessaires pour que ces jeunes restent au pays ?
Vous évoquez, en effet, la diminution de la population : elle vient du fait que beaucoup de jeunes ne peuvent trouver d'emploi sur place. J'aimerais que les moyens financiers accordés à ce territoire permettent d'aider ces jeunes à demeurer à Wallis et Futuna.