– Le rapport ne doit pas ignorer la Chine ou l'Inde qui essaient de se lancer sur le marché des satellites et des lanceurs. Il faut aussi voir ce qui se passe à Kiruna (Suède) où plusieurs entreprises recueillent des données de surveillance de l'Espace. Étant donné la contrainte de calendrier, ne pourriez-vous pas envisager un rapport d'étape, se focalisant sur les problématiques de la réunion ministérielle de l'ESA, avant un rapport définitif, qui serait plus complet ?
Notre collègue Pierre Lasbordes nous a rappelé que plusieurs rapports sont récemment parus sur l'Espace. Il conviendra de les prendre en compte.
La question de l'éthique de l'Espace est essentielle, de même que l'opportunité d'une recherche duale en Europe. Aux États-Unis, la recherche militaire donne une impulsion forte à la recherche spatiale.
Vous avez mentionné le recours de l'Union européenne à des consultants. Ce procédé n'est pas à la mesure des politiques européennes.
Compte tenu de la loi de « retour géographique », comment faire émerger une industrie européenne de l'Espace, plutôt que d'avoir des entités éparses et parfois concurrentes ?