Ma question s'adresse à M. le ministre de l'éducation nationale.
Mardi dernier à Montpellier, le président-candidat a oublié de lire la phrase suivante de son discours sur l'école : « La maternelle et le primaire, où les enseignants travaillent déjà plus longtemps que les autres, seront à l'avenir exonérés de la règle du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. »
Il faut dire que le même président-candidat avait tenu le même discours au mois de juin dernier en Lozère, promettant qu'il n'y aurait pas plus de suppression de classes que d'ouvertures en primaire et en maternelle.
La réalité est évidemment tout autre, puisque votre gouvernement inflige, pour la rentrée prochaine, 1 500 fermetures supplémentaires de classe dans les écoles élémentaires et maternelles…