C'est aussi un moteur. Lorsque je suis devenue chef, j'avais l'intention de rester un ou deux ans, juste pour prouver à M. Petrossian qu'il avait eu raison de me choisir et le remercier d'avoir osé mettre une femme noire à ce poste. Mais plus on essayait de me pousser dehors, plus je me suis accrochée ! Il y a eu des moments très difficiles, pendant lesquels l'ancien chef et l'ancien pâtissier m'ont beaucoup soutenue. J'ai pu craquer chez moi, mais, au restaurant, pas question de baisser les bras – on prend des vitamines et on va travailler.