On me reproche souvent d'être trop coulante. Mais tout finit un jour… Et surtout, les responsables de ces incartades peuvent se retrouver un jour dans une brigade où l'on n'ouvre la bouche que pour dire « oui, chef » ! Ce n'est pas le cas avec moi. En revanche, je suis tout à fait capable de dire à un membre de ma brigade que ce qu'il fait, « c'est infect », que je ferai bien mieux que lui la mise en place du réveillon et qu'il peut rentrer chez lui, ou encore qu'il peut abandonner la préparation d'un risotto parce qu'il ne sera pas assez bon pour la cliente qui l'a commandé. Pour quelqu'un qui aime ce qu'il fait, c'est horriblement vexant, surtout venant d'une femme.