Comme j'étais déjà second lorsque j'ai remplacé M. Faré, la brigade savait comment je travaillais. Je suis même moins dure aujourd'hui, plus à l'écoute. Au début, certains ont refusé de m'appeler chef : ils s'en tenaient à mon prénom. Je leur ai montré que cela ne m'atteignait pas, puis j'ai fini par leur dire que la façon dont ils m'appelaient ne changeait rien à mon titre sur ma fiche de paye. J'ai toujours été largement soutenue par M. Petrossian, mais il y a eu beaucoup d'éclats, de disputes, de tests, voire d'insultes. Au début, cela me touchait, mais, au bout d'un certain temps, j'ai considéré qu'il convenait d'ignorer de tels comportements.