Force est donc de constater que les exigences de deux politiques publiques s'affrontent : d'une part, la sécurité des personnes et des biens à laquelle contribuent les radars ; d'autre part, le développement des énergies renouvelables. En tant que responsable d'un réseau d'observation, je dois faire en sorte que ce réseau produise ses meilleurs effets au regard des investissements publics réalisés. Dès lors que la mise en service d'un parc éolien brouillerait un radar de Météo-France, ce qui aurait pour conséquence d'altérer la qualité des informations recueillies, il m'est extrêmement difficile de dire quel choix devrait être fait puisque je suis garant du bon fonctionnement de l'outil que la puissance publique me demande de développer. J'ajoute que le radar de Mérignac pose un problème spécifique : outre qu'il doit lui-même être remplacé, il est installé à proximité de l'aéroport de Bordeaux sur une tour en état de péril.