J'ai eu l'occasion de le dire à plusieurs reprises au cours de ces dernières années : eu égard à l'importance économique et industrielle du secteur, y compris pour l'aménagement du territoire, l'ouverture des télécommunications à la concurrence n'a jamais eu notre faveur.
Ce que nous découvrons depuis quelques semaines, à travers les auditions des différents opérateurs et aujourd'hui de l'ARCEP, appelle un bilan précis de la politique menée dans ce domaine depuis l'ouverture du marché à la concurrence jusqu'à l'arrivée de Free mobile comme quatrième opérateur.
La session parlementaire se terminant dans quelques jours, la poursuite de nos investigations relèvera de la prochaine législature. Comme l'ont notamment montré les interventions de Mme Laure de La Raudière et de Mme Corinne Erhel, nous sommes face à des interrogations majeures. Nous avons entendu, de quatre opérateurs, quatre vérités différentes, et nous en enregistrons maintenant une cinquième, celle de l'ARCEP…