L'introduction en commission, par nos collègues du groupe SRC, d'un article 4 bis destiné à inscrire dans la loi le principe de référentiels nationaux permettant de guider l'évaluation des candidats à l'agrément nous semble, en revanche, porteur d'égalité, dans la lignée de l'initiative prise par la direction générale de la cohésion sociale de diffuser, depuis 2010, des supports méthodologiques identiques, quel que soit leur département, aux travailleurs sociaux, psychiatres ou psychologues.
Nous saluons les dispositions de l'article 6 qui ont pour objet d'améliorer le pilotage de l'adoption internationale et d'implanter l'Agence française de l'adoption dans tous les pays d'origine, qu'ils soient ou non signataires de la convention de La Haye du 29 mai 1993 sur la protection des enfants et la coopération en matière d'adoption internationale. Nous savons en effet à quelles dérives a pu aboutir son absence d'implantation en Haïti, en Éthiopie ou en Russie, les trois premiers pays d'origine des enfants adoptés par les familles françaises.