…sous différentes conditions et dans le respect de la souveraineté des États. Je proposerai donc un amendement pour que l'adoption dans un pays qui ne reconnaît pas cette institution soit permise à condition qu'une convention bilatérale le prévoie.
En conclusion, nous pouvons nous féliciter de la très bonne tenue des débats en commission spéciale, sous la présidence de Jean-Marc Roubaud, que je remercie et dont je salue l'investissement personnel en faveur de ce texte. Des amendements déposés par les différents groupes politiques, qui ont démontré une grande connaissance des enjeux importants de l'adoption, ont permis d'enrichir sensiblement la proposition de loi. Cela confirme l'attachement profond de la représentation nationale à la protection de l'enfance et à l'adoption. Je rappelle que ce texte a été adopté à l'unanimité en commission. C'est un symbole particulièrement fort et encourageant.
Madame le ministre, vous l'avez rappelé en commission, cette réforme est très attendue. Vous l'avez constaté sur le terrain et je vous remercie du soutien que vous lui avez apporté.
Nous avons l'opportunité d'agir concrètement face à la détresse de ces enfants abandonnés, de leur offrir la chance d'un nouveau départ dans la vie, de leur ouvrir un autre horizon que celui des foyers et des familles d'accueil. Je suis sincèrement très heureuse de voir qu'aujourd'hui, dans cet hémicycle, c'est une considération parmi les plus nobles qui va primer : celle de l'intérêt supérieur de l'enfant. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP et plusieurs bancs du groupe SRC.)