Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, ce débat ressemble aux précédents. Si un consensus large s'affirme sur la nécessité de mettre en oeuvre des instruments de solidarité, comme le mécanisme européen de solidarité, à condition qu'il soit à la mesure des besoins, je regrette, monsieur le ministre, que vous n'ayez de cet enjeu qu'une approche purement politicienne (Protestations sur les bancs du groupe UMP), comme s'il s'agissait d'un plébiscite sur le nom de M. Sarkozy, alors que celui-ci n'est en l'occurrence qu'un acteur parmi d'autres. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Vous n'apportez malheureusement pas de réponse crédible à la question, de plus en plus cruciale, de l'activité et de la croissance, alors que les outils sont potentiellement disponibles.
Mais, au-delà des nécessités du moment, il y a la question fondamentale de la régulation et de la réforme du système financier international. Par-delà les proclamations initiales du G20, les avancées sont aujourd'hui dramatiquement insuffisantes.