Est-il utile de rappeler que, comme l'avouait sincèrement M. Papandréou, ce sont des fautes accumulées par les dirigeants grecs qui ont creusé une dette insoutenable, l'euro ayant souvent masqué une économie faible et un endettement exagéré ?
Dire que l'Europe ne vient pas au secours de la Grèce alors qu'elle apporte plus de 237 milliards d'euros, dire que l'Europe n'apporte pas d'aide à la Grèce alors que cette aide significative lui permet d'éviter la faillite du pays, le non-paiement des fonctionnaires, l'impossibilité de recourir au moindre endettement ou au moindre prêt ultérieurement, c'est une contrevérité, c'est un mensonge.
L'Europe est solidaire de la Grèce. Qui a été à l'initiative de l'aide à la Grèce face à la réticence d'un certain nombre d'États européens ? C'est la France et c'est le Président de la République. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)
J'entends dire que le peuple grec souffre, et c'est une réalité. J'entends dire aussi que, dans ce contexte, l'Europe devrait se désintéresser du sort de la Grèce.