Les États qui ne respecteront pas cette prétendue règle d'or seront soumis à des sanctions financières pouvant aller jusqu'à 0,1 % du PIB. C'est inadmissible. La Commission européenne et la Cour européenne de justice, deux organismes non élus, seront les chiens de garde de cette politique d'austérité. Quant aux États ayant besoin d'une aide du mécanisme européen de stabilité, ils se verront administrer une cure d'austérité semblable à celle que connaît actuellement la Grèce, sous la férule de la troïka BCE-FMI-Commission européenne.
En 2005, les Français et les Néerlandais ont rejeté à une large majorité la Constitution européenne car ils avaient compris que l'Europe libérale était une impasse. Pourtant, avec l'adoption du traité de Lisbonne, copie conforme de la Constitution européenne, la souveraineté populaire a été bafouée par les gouvernements, toutes tendances confondues.