Monsieur le rapporteur général, effectivement, nous ne sommes pas aux questions d'actualité. Et votre démonstration est un peu simpliste.
La gauche a supprimé la base « salaires » de la taxe professionnelle, ce qui représentait 75 milliards de francs. Autrement dit, la gauche a supprimé une part bien plus importante de la taxe professionnelle que vous ne l'avez fait l'année dernière – ce qui n'a pas empêché M. le Président de la République de se promener partout en disant que la gauche n'avait rien fait, que vous aviez tout fait.
Oui, nous avons supprimé la base « salaires » : c'était pertinent pour encourager l'emploi, et vous le savez parfaitement. Vous avez souhaité aller plus loin, et nous vous avons expliqué pourquoi nous ne vous suivions pas. Mais, s'il vous plaît, ne venez pas en plus nous donner des leçons !