J'en viens aux deux arguments de nos collègues sur cet amendement, sur les prix et sur la compétitivité.
Sur les prix, je me tue à vous dire, mes chers collègues, qu'il faut revenir à des chiffres simples : 1,6 % sur 1,196, cela fait 1,34 %. La part des biens de consommation taxés à 19,6 % est de 40 % : si cette hausse de 1,34 % ne porte que sur 40 %, on aboutit à 0,52 %. Or, parmi les biens consommés, il y a un tiers d'importations et deux tiers de production nationale. Admettons que sur ce tiers d'importations, il n'y ait aucune baisse des prix : cela fait 0,17 % d'augmentation. Pour le reste, on peut estimer que l'augmentation est moitié moindre. Nous arrivons donc à la conclusion, mes chers collègues, que l'on se situe entre 0,2 % et 0,3 % d'augmentation de l'indice des prix. Ne dites donc pas que cette hausse va augmenter les prix de façon considérable. Ce n'est pas exact.
(L'amendement n° 40 n'est pas adopté.)