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Intervention de Valérie Pecresse

Réunion du 28 février 2012 à 15h00
Projet de loi de finances rectificative pour 2012 — Discussion générale

Valérie Pecresse, ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'état, porte-parole du Gouvernement :

Madame la présidente, monsieur le rapporteur général, mesdames et messieurs les députés, je veux tout d'abord remercier les orateurs qui sont intervenus au cours de la discussion. Une fois de plus, ils ont, avec force et conviction, éclairé nos débats. Vous me permettrez également de rendre hommage, au nom de la représentation nationale, à Jean-Pierre Soisson, et à tout ce qu'il a apporté à la vie politique de notre pays. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)

Chacune des interventions à la tribune a montré, comme au Sénat et ici en première lecture que, de toute évidence, deux conceptions en matière de compétitivité s'opposaient.

Le Gouvernement et la majorité souhaitent sans attendre relever le défi de la croissance avec des mesures courageuses qui nous sortiront de la spirale de la perte de compétitivité. Mais l'opposition, parce qu'elle refuse de tirer toutes les conséquences du handicap que constituent les 35 heures, refuse aujourd'hui de voter une baisse des charges qui permettra aux entreprises de regagner des parts de marché et de préserver l'emploi.

Prendre aujourd'hui des mesures courageuses, c'est, dès demain, renforcer notre potentiel de croissance. Alors, pourquoi attendre ? L'attentisme ne peut pas être une politique. En tout état de cause, ce ne sera pas la nôtre. Comme l'a dit Jean-Pierre Soisson, la France n'est pas seule dans le monde.

Le rapporteur général l'a rappelé, les salariés et les entreprises attendent cette réforme du financement de la protection sociale, dans le secteur de l'industrie, dans l'agriculture et dans tous les autres secteurs.

À cet égard, je déplore la position exprimée par Daniel Garrigue et par M. Rodet. La baisse des charges, c'est permettre aux entreprises de remporter des marchés, d'investir, de se développer, de recruter et, à terme, de redistribuer les fruits de leur croissance. C'est aussi favoriser la relocalisation d'entreprises, au contraire de certaines propositions que nous entendons en ce moment, lesquelles conduiraient à décourager l'investissement dans notre pays.

Depuis cinq ans, comme l'a souligné Jérôme Chartier, le Gouvernement crée des conditions favorables à la compétitivité de moyen et de long terme.

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