Ce n'est jamais, chacun a pu l'observer, par l'économie administrée que nous sommes arrivés à développer l'économie, c'est toujours par une juste et bonne régulation. Tel est tout l'objet du projet de Nicolas Sarkozy, telle est la politique qu'il défend aujourd'hui et qu'il ne cessera de défendre. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)
S'agissant du coût du travail, que vous avez, monsieur Muet, envisagé globalement, il faut pour comparer les situations française et allemande, vous le savez comme moi, observer ces phénomènes au niveau des filières. Un coût du travail global, cela n'a absolument aucun sens !
Regardez, par exemple, la filière agricole. L'écart entre les coûts de production respectifs des filières française et allemande, problème dont s'occupe particulièrement Bruno Le Maire, nous mobilise tous. Eh bien, cet écart, vous savez qu'il nous faut progressivement le combler, quand bien même il ne s'agit pas de le combler totalement, tant il est fort. Vous savez très bien que la réduction des charges qui pèsent sur le travail par le transfert du financement de la branche famille sur la TVA nous permettra de réduire cet écart.