Voilà qui vous êtes ! Voilà ce que vous dites ! Reconnaissez-vous tels que vous êtes ! Il y a un tel écart entre votre discours et vos actes qu'on en est bien malheureux pour vous, mais ainsi soit-il.
Cela étant, chacun le sait, les Français vont montrer qu'ils s'en rendent compte au moment du premier tour, puis du second tour, et je vais même plus loin : ils commencent dès à présent à s'en apercevoir. Lorsque M. Hollande est à la télévision, ils commencent à passer sur une autre chaîne. C'est ce qui s'est produit hier. C'est malheureux pour vous, mais aussi pour la démocratie. On gagnerait à avoir un discours solide de la part de votre candidat. Je suis sûr que vous regrettez la promesse de 75 % de tranche supplémentaire d'impôt sur le revenu car c'est ridicule. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) C'est une annonce qui a été décidée juste hier, qui n'a été négociée avec personne, vous le savez très bien, et aujourd'hui vous êtes obligés de l'assumer. (Mêmes mouvements.) Voilà ce qu'est le parti socialiste, voilà ce que sont les relations entre le candidat et son parti. C'est le capharnaüm !
Vos explications, monsieur Eckert, apportaient encore un peu plus de capharnaüm, et elles n'ont convaincu personne. Au moment où on prend une vraie mesure pour encourager le produire en France, nous sommes bien désolés que vous ne soyez pas avec nous… Mais ce ne sera qu'une fois de plus. (Vifs applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)