Mes chers collègues, commencez déjà par répartir plus justement les richesses existant dans ce pays, avant d'imaginer de répartir autrement les richesses que vous n'arrivez pas à produire faute d'une croissance suffisante !
Pouvez-vous nier que la principale interpellation de nos concitoyens sur les marchés, dans les quartiers, ait trait à leur étonnement au sujet d'une répartition des richesses qui marche sur la tête, avec, d'un côté, des travailleurs pauvres de plus en plus nombreux et, de l'autre, des salaires mirobolants ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Vous affirmez aussi, madame la ministre, que 90 % des salariés seront concernés par votre mesure. Eh bien non !