Nous ne comprenons vraiment pas ce recul.
Ce projet est présenté de nouveau devant votre assemblée parce que le groupe socialiste a refusé d'en discuter au Sénat, en déposant une motion tendant à opposer la question préalable. En d'autres termes, à des mesures importantes pour le soutien de notre économie, à des mesures importantes pour la pérennisation des dispositifs de solidarité européens, le groupe socialiste a opposé une manoeuvre dilatoire qui le dispense de prendre ses responsabilités. Là encore, c'est une posture d'esquive préjudiciable aux intérêts de notre pays. En menaçant de repousser dans le temps la mise en place de ces dispositifs d'urgence, elle fragilise notre économie et la mise en oeuvre de nouveaux leviers de solidarité européenne et, en montrant à nos partenaires que la France ne parle pas d'une seule voix dans des circonstances aussi difficiles, elle fragilise la crédibilité de notre pays. Le ministre des finances que je suis ne verse pas, croyez-moi, des larmes de crocodile, mais regrette sincèrement que vous ne nous ayez pas accompagnés sur le chemin vertueux de la règle d'or,…