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Intervention de Valérie Pecresse

Réunion du 28 février 2012 à 15h00
Projet de loi de finances rectificative pour 2012 — Nouvelle lecture

Valérie Pecresse, ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'état, porte-parole du Gouvernement :

Non, je montre la différence entre vous et nous, monsieur Brard !

La croissance est encore fragile et convalescente. Nos engagements doivent donc être intangibles : quoi qu'il arrive, nous progresserons au rythme prévu sur notre chemin de désendettement pour atteindre l'équilibre en 2016 – et non en 2017 à condition que la croissance soit là comme le propose le candidat socialiste. En 2012, le déficit sera ainsi de 4,5 %. Si nous sommes assurés de tenir cet objectif, c'est grâce à la bonne gestion qui a caractérisé l'exercice 2011 et à la prudence de nos hypothèses de croissance.

Je parlerai, d'abord, de la bonne gestion. L'opposition nous a dit pendant des mois que nous ne tiendrions pas notre objectif de 5,7 % de déficit en 2011. Je dois leur donner raison : nous n'avons pas fait 5,7 %, nous avons fait beaucoup mieux ! Ce très bon résultat, qui témoigne de la sincérité et de la réactivité avec lesquelles le Gouvernement gère les comptes publics, aura naturellement des prolongements en 2012, à hauteur de 3,6 milliards d'euros. Nous pourrons ainsi tenir nos engagements sans demander d'efforts supplémentaires aux Français et en dépit des incertitudes qui pèsent la conjoncture.

Après la bonne gestion, j'évoquerai la prudence. On ne cessait de nous répéter : « vos prévisions de croissance sont trop optimistes », « l'objectif est inatteignable ». Mais là encore, les sceptiques ont eu tort. Grâce à un quatrième trimestre 2011 meilleur que prévu, la croissance du PIB s'établit à 1,7 % l'an dernier, soit précisément l'hypothèse que nous avions retenue. Nous possédons ainsi, pour cette année, un acquis de croissance de 0,3 % ; c'est une bonne nouvelle pour le respect de nos engagements en 2012. Ailleurs, dans la zone euro, les résultats sont, c'est vrai, moins encourageants : nos principaux partenaires connaissent des ralentissements marqués de leur activité. Alors, mesdames et messieurs de l'opposition, ne croyez-vous pas qu'il est temps de le reconnaître : dans cette conjoncture particulièrement difficile, la stratégie que nous avons adoptée est la bonne ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

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