…nous assurant que l'État investira, s'il le faut, pour sauver les hauts-fourneaux de Florange. Trop de vaines paroles, trop de vaines promesses. Les salariés d'ArcelorMittal en ont assez. Et ils savent qui est, aujourd'hui, de leur côté.
Vous évoquez le budget de maintenance alors que c'est nous, par notre mobilisation avec les salariés, qui avons obtenu qu'il soit inscrit, en octobre 2011, dans le budget d'ArcelorMittal. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC. – Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Vous rappelez que le projet ULCOS est le seul qui ait été soumis à Bruxelles au président de la Commission européenne. Or c'est grâce à François Hollande (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC. – Huées sur les bancs du groupe UMP), qui l'a rencontré le 30 novembre dernier, comme il s'y était engagé dès le 8 octobre devant les salariés d'ArcelorMittal auxquels il a rendu visite à quatre reprises en un an pendant que vous restiez enfermés dans vos bureaux à Bercy. Et c'est uniquement parce que François Hollande a fait cela que vous vous êtes cru obligé, monsieur le ministre, de le suivre à Bruxelles. (Nouvelles exclamations sur les bancs du groupe UMP.) En tout cas, jamais le président Sarkozy n'a fait de même ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC et sur plusieurs bancs du groupe GDR. – Huées sur les bancs du groupe UMP.)