Cela a été possible grâce à cette mobilisation sans faille, grâce aussi à des choix budgétaires, et je salue à cet égard le soutien du Premier ministre. Je rappelle que, cette année, le budget de l'accueil des enfants handicapés augmente de 30 % dans le contexte budgétaire que vous connaissez.
Ce progrès a été possible également grâce à la formation, à l'engagement de nos enseignants et de tous les personnels d'accompagnement – plus de 40 000 adultes accompagnent ces enfants handicapés – et parce que nous avons ouvert un certain nombre de classes nouvelles. Il y a aujourd'hui plus de 2 000 ULIS, unités localisées pour l'inclusion scolaire. Dans le domaine de l'autisme que vous avez évoqué, monsieur le député, les progrès que nous avons réalisés illustrent bien cette évolution : il y avait 2 000 enfants autistes accueillis à l'école il y a huit ans, en 2004, ils sont aujourd'hui 25 000, et 20 000 d'entre eux, les trois quarts, sont scolarisés en milieu ordinaire. C'est donc un effort important qui a été conduit.
Il reste la moitié des enfants autistes qui ne sont pas scolarisés aujourd'hui. Nous allons donc, grâce à la grande cause nationale voulue par le Premier ministre, nous mobiliser, avec Marie-Anne Montchamp, Roselyne Bachelot et l'ensemble du Gouvernement, pour ouvrir davantage d'unités spécialisées et pour mieux former nos enseignants à l'accueil des enfants autistes. Je crois que la représentation nationale peut être fière du travail qui a été accompli et que nous devrons continuer dans le domaine de la scolarisation des enfants handicapés. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)