Je suis ravie que ces choses aient été dites et prononcées, et qu'elles figurent au compte rendu des débats. En effet, le souhait de tous les élus, comme celui de la représentation nationale, c'est d'assurer la sécurité maximale – je dis bien maximale – aux consommateurs et aux usagers de ces attractions.
C'est pour cela que ce texte de loi est à la fois trop large et trop précis. Quand on monte dans une attraction qui vous perche à 60 mètres, voire à 100 mètres au-dessus du sol, on est quand même en droit d'attendre, avec les chiffres d'affaires que ces attractions représentent, une certification « qualité maximale ». En revanche, un petit manège qui ne présente absolument pas la même dangerosité, et sur lequel on peut intervenir sans difficulté, ne mérite pas, en effet, la même lourdeur en termes de contrôle et de certification.
Je note que l'on n'est pas aussi attentif qu'on prétend l'être à la sécurité des usagers.