Mes chers collègues, je vous souhaite vraiment de ne jamais être confrontés à ces difficultés-là ! Nous avons beaucoup parlé de la réglementation parisienne, et des rôles respectifs de la préfecture de police et de la ville. Je vous signale que nous avons régulièrement – et pas plus tard qu'en 2007 – des difficultés à faire respecter ce que la préfecture de police souhaite mettre en oeuvre. Donc, je vous souhaite de ne pas être confrontés à cela, mais, si cela se produisait, j'aimerais que ce texte vous offre toutes les garanties de soutien des forces de l'ordre et du ministère de l'intérieur.
Si je dispose d'encore un peu de temps… (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire), je voudrais soutenir l'auteur et rapporteur de cette proposition de loi, qui s'adressait ainsi à la commission du Sénat : « Votre commission souhaite attirer l'attention des autorités administratives qui prendront les mesures réglementaires qui s'imposent, afin que celles-ci veillent à prendre en compte la réalité du monde forain, éclaté entre des entreprises économiquement fortes et des artisans modestes aux moyens financiers réduits. »
Parce qu'il existe des inquiétudes et une forme de colère sociale à laquelle nous ne pouvons pas rester insensibles, je souhaite que nous légiférions en toute connaissance de cause.
Madame la ministre, pour que la sécurité et la fête familiale que vous avez appelées de vos voeux – partagés sur tous les bancs de cet hémicycle – soient totalement garanties, nous devons aussi apporter une sécurité économique au monde forain et aux exploitants de ces attractions. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)