Monsieur le ministre, permettez-moi, en préambule, de déplorer que Mme Nathalie Kosciusko-Morizet ait déserté ce débat qui relève de son ministère. Elle a, semble-t-il, préféré se consacrer à une tâche moins noble mais d'une urgente nécessité en cette période de forte migration des électeurs UMP : la chasse aux voix. (Sourires.)
Cette démission lui évite également d'avoir à cautionner les annonces électorales du candidat Sarkozy, qui sont en rupture totale avec la gouvernance du Grenelle et la table ronde consacrée à la chasse. De fait, ces décisions, prises au débotté, ne servent personne : ni la grande majorité des chasseurs – qui, au final, n'y gagnent que très peu de chose –,…