Bien sûr, monsieur le ministre ! C'est bien pour cela que je tenais à citer ce passage.
L'image d'Épinal d'une nature sanctuarisée, aussi séduisante soit-elle, ne permet pas de répondre aux enjeux d'aujourd'hui, notamment en termes de maintien de la biodiversité, mais elle continue, par contre, à servir de leurre pour détourner l'attention des causes profondes des impacts sur le fonctionnement de nos écosystèmes. Car, comme je l'ai déjà dit lors de l'examen de ce texte en première lecture, ce n'est pas l'homme qui tue la nature, ce sont les rapports de domination des hommes entre eux qui nuisent gravement à celle-ci, en raison d'un mode de production aux conséquences catastrophiques tant pour les hommes que pour la nature et la planète. Si j'en avais eu le temps, j'aurais illustré cette idée en citant Karl Marx…