Mon rappel au règlement porte sur le fonctionnement de notre assemblée, monsieur le président, et, plus exactement, sur nos conditions de travail.
J'ai maintenant acquis une certaine expérience dans cette maison où je siège depuis de nombreuses années, et je ne peux, hélas, que constater une certaine dégradation de nos conditions de travail, malgré l'excellence des personnels qui y travaillent.
Dans quelques jours, probablement le 7 mars, la session – et non la législature – s'interrompra. Mais nous continuerons tout de même à travailler dans cette maison, où nous avons nos bureaux, nos assistants, nos collaborateurs. Nous devrons, jusqu'au 17 juin – second tour des législatives –, pouvoir accéder complètement à l'Assemblée nationale, laquelle, par nature, devrait rester ouverte jour et nuit pour nous permettre d'accéder à ses bureaux.
Or, depuis quelques mois, nous trouvons porte close le samedi, le dimanche. Il n'y a, miraculeusement, qu'une entrée ouverte du côté du 128 de la rue de l'Université. Tout le reste est fermé, parkings ou portes d'entrée. Nous ne comprenons pas très bien ce fonctionnement. Je voudrais que, jusqu'au 17 juin, nous puissions accéder complètement à cette maison.
Autre sujet, qui peut paraître dérisoire : les pannes d'ascenseur, qui sont fréquentes, constantes, permanentes. Dans une aile de l'Assemblée nationale, du côté du bureau de poste, l'unique ascenseur est en panne depuis plus d'un mois. Est-ce normal ? Franchement !
Je voudrais que l'on attire l'attention des responsables de cette maison, du président de l'Assemblée nationale, des questeurs, sur les dégradations que je viens d'évoquer et sur la nécessité de pouvoir travailler ici jusqu'au soir du second tour des élections législatives, le 17 juin.