Vous avez évoqué une possibilité d'intervention de 5 à 6 milliards d'euros, mais le directeur général de la Caisse des dépôts, que nous avons auditionné il y a quelques jours, faisait état de besoins pouvant avoisiner 20 à 25 milliards d'euros en raison de la défaillance des établissements bancaires. Ne craignez-vous pas un appel d'air considérable qui viendrait vite à bout de ces 5 ou 6 milliards d'euros ?
Par ailleurs, les collectivités ont besoin d'équipes rapidement opérationnelles sur le terrain, car les budgets sont là et le mois de juin approche. Les lignes de trésorerie souffrent d'un étranglement total et une réponse adaptée s'impose.
Qu'en est-il, enfin, des financements à long terme nécessaires pour des investissements importants sur de longues durées et pour lesquels la réponse bancaire est nulle ?