Quant à la réponse du ministre, elle n'est pas totalement satisfaisante. Certes, affirme-t-il, tout le travail d'identification a été réalisé ; mais l'amendement précise bien qu'il s'agit d'examiner la mutation accélérée des terrains appartenant à l'État. Il ne s'agit donc pas de se limiter au recensement des terrains mais de savoir quelles seront les conditions de mutation de terrains délaissés, de friches ferroviaires ou militaires – à Nantes, de nombreuses casernes viennent seulement d'être quittées par l'armée.
Or, ce qu'a déclaré le Président de la République le 29 janvier dernier ne laisse pas de nous inquiéter puisque, en réalité, l'État va vendre ces terrains au plus offrant pour essayer d'en tirer le maximum d'argent.