Le texte que nous examinons aujourd'hui précise bien que cette majoration des droits à construire ne s'applique pas dans le périmètre du plan d'exposition au bruit des aéroports. Il n'est évidemment pas question de remettre en cause cette mesure de sagesse.
En revanche, nous devons préparer l'avenir, particulièrement en cas de décision de transfert d'un aéroport. Je pense au cas de Nantes, que nos collègues socialistes connaissent bien, ou à d'autres, comme celui d'Orly, dont je souhaite le transfert et qui est examiné par une commission créée par Mme la ministre. Je saisis d'ailleurs cette occasion pour l'en remercier.
Il s'agit de plateformes enclavées dans le tissu urbain dense et préexistant. Les règles du plan d'exposition au bruit ont alors un effet de paupérisation et de désertification démographique. Ces tissus urbains doivent donc pouvoir être revitalisés au plus tôt, dès la décision de transfert actée.