Quant au renforcement de la loi SRU, là encore, la gauche se trompe. Il faut améliorer l'offre de logements pour tous les types de logement et répondre à l'ensemble des parcours résidentiels.
Le plancher de la loi SRU est, en outre, inadapté à certaines réalités, je pense notamment aux très petites communes d'Île-de-France. Enfin, si la loi SRU définit un plancher, l'objectif de mixité sociale doit aussi être atteint par la définition d'un plafond. En revanche, je crois que nous pouvons nous retrouver sur l'accélération de la mise à disposition, de la cession, de la mutation des terrains publics. Nous devons mener, mes chers collègues, sans tabou, des études sur la libération des friches, mais, au-delà, il faut avoir le courage de s'interroger sur la pertinence de l'implantation d'infrastructures essentiellement ferrées et aéroportuaires particulièrement enclavées. Le transfert de l'aéroport de Nantes libère, ainsi, un foncier précieux. C'est sans doute un exemple à suivre. Ce n'est d'ailleurs pas le seul : Berlin, Oslo, Munich, Casablanca, bientôt Londres, viennent de transférer leurs aéroports pour créer habitats et activités économiques « grenello-compatibles ».