Monsieur le Premier ministre, vous n'avez ni mémoire, ni courage. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.) Vous venez de mentir aux Français pour vous donner ce semblant de courage et pour susciter des applaudissements non mérités.
Le 23 juin 1992, vous n'avez pas eu le courage, malgré ce que vous dites, de voter contre le traité de Maastricht. Vous avez simplement eu le courage de ne pas participer au vote. Et vous venez aujourd'hui nous donner des leçons ? (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Nous tenons à la disposition des Français le procès-verbal de la séance. (M. Bartolone brandit le résultat du vote.) Une nouvelle fois nous vous prenons en flagrant délit de soumission, de reniement et de mensonge aux Français ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Mensonge aussi...