Compte tenu de ces difficultés, l'État a apporté l'an dernier à ce département un soutien de 19 millions d'euros. Mais il ne serait bien sûr pas acceptable que l'État, c'est-à-dire le contribuable national, apporte durablement son soutien à une collectivité qui a la pleine responsabilité de ses décisions. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Une convention a donc été signée entre le préfet et le président du conseil général ; elle fait office de plan de redressement du département de la Corrèze. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Que peut-on y lire ?
Les effectifs ne seront pas réduits ; le programme d'achat des tablettes tactiles, qui coûte 10 millions, ne sera pas modifié ; les dépenses de structure seront réduites de 10 % seulement ; mais il y aura des économies sur la culture, sur le sport, sur le tourisme, sur les prestations sociales aux handicapés et aux personnes âgées, et les impôts augmenteront de 6,5 % sur le foncier. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Ces quelques éléments sont éclairants, c'est vrai, sur la gestion du département de la Corrèze. (« Dupont, Dupont ! » sur les bancs du groupe SRC.)