Monsieur le député, le groupe Schindler est un groupe important qui emploie 3 200 salariés dont 320 en Alsace. Il a annoncé, le 17 janvier dernier, une restructuration du site de Mulhouse, spécialisé dans la fabrication de cabines d'ascenseur, qui emploie 123 salariés. Il prévoit au deuxième semestre un arrêt de la fabrication et la transformation de l'usine en une plateforme logistique avec le maintien de 30 salariés.
Face à ces décisions, Éric Besson a immédiatement saisi le préfet du Haut-Rhin pour qu'il demande au groupe de prendre toutes les mesures d'accompagnement social nécessaires. Aucun salarié, je vous le dis, ne sera laissé au bord du chemin.
Le groupe a d'ores et déjà indiqué au ministère de l'industrie qu'il ferait un effort particulier pour le reclassement des personnels en interne. Les dirigeants de Schindler ont en outre proposé une formation spécifique aux employés qui le souhaitent afin de leur permettre une reconversion en tant qu'entrepreneurs individuels.