Mon parcours m'ayant amenée à rencontrer beaucoup de jeunes femmes, je connais bien leurs difficultés. Cela dit, à titre personnel, je n'ai pas rencontré d'obstacles et mon entourage m'a toujours encouragée à aller au bout de mes projets.
Il aurait certainement été opportun de nous interroger sur la parité sans attendre le XXIe siècle. Aujourd'hui la situation est paradoxale. Lorsque j'ai fait mes études de médecine, dans les années 1975, le nombre de filles était à peu près équivalent à celui des garçons. Pourtant, actuellement, le législateur doit faire évoluer la législation afin d'augmenter la part des 10 % de femmes qui assument la direction d'un hôpital. Si, dans les terminales scientifiques, on compte 47 % de jeunes filles, elles ne sont plus que 40 % au niveau de la licence, et de 10 à 24 % dans les grandes écoles scientifiques.