Je le répéterai aussi souvent qu'il faudra : je ne supporte que l'on présente systématiquement les maires comme hostiles au développement, à la concurrence et à tout ce qui constitue le progrès. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche, et sur quelques bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
Si nous sommes élus, c'est pour conduire le progrès dans notre ville et parce que les citoyens respectent nos décisions. Elles vont dans le sens de leur intérêt et de celui du commerce. Loin de nous l'idée de nous opposer à celui-ci, mais nous entendons le développer d'une manière harmonieuse, d'où l'amendement que j'ai déposé sur l'article 4. À mon sens, au rez-de-chaussée, c'est au maire et non au préfet, moins proche du terrain, de décider s'il faut ou non installer un commerce dans une rue.