Pour rester dans la bonne humeur qui caractérise mes rapports avec M. Brottes, je vais aller dans son sens, et je tiens à le faire tout de suite avant que d'autres amendements soient appelés sur le même sujet.
J'ai bien compris l'argument du secrétaire d'État, car je suis moi aussi favorable à la libéralisation. Nous y reviendrons quand nous débattrons de la balise commerciale, qui pose le même problème. Il s'agit de savoir si le maire, élu au suffrage universel avec son conseil municipal, peut décider du développement de la ville et de ce que M. Brottes a appelé à juste titre l'« aménagement de rue ». Nous en parlions à l'instant, de banc à banc. Le maire doit pouvoir prendre des décisions qui lui permettent d'aménager la rue. S'il pense qu'il vaut mieux, à tel endroit, des commerces de bouche, porteurs d'une diversité commerciale plus dynamique, il doit être maître du jeu. Rien de pire pour un maire que de voir apparaître, au nom de la liberté, une banque ou une agence immobilière, aux vitrines pour ainsi dire fermées,…