Monsieur Ayrault, quel pays a prôné l'aide à la Grèce et entraîné les autres pays européens ? La France et Nicolas Sarkozy. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP. – Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)
Quel pays a proposé le Fonds européen de stabilité financière et son extension ? La France et Nicolas Sarkozy.
Quel pays a proposé le mécanisme européen de stabilité et la solidarité pour éviter que les spéculateurs n'attaquent les pays de la zone euro en difficulté ? La France et Nicolas Sarkozy.
Aujourd'hui, nous nous trouvons dans une situation particulière. François Baroin a négocié l'aide à la Grèce. Cette aide l'a sauvée de la faillite, lui évitant de devoir cesser de payer ses fonctionnaires, et d'une situation catastrophique qui aurait vu le peuple grec sombrer dans la misère. Il s'agit, là encore, d'une initiative de la France. Vous la contestez ; nous, nous avons agi.
Je regrette que l'on n'ait pas davantage entendu les discours intelligents (Exclamations sur les bancs du groupe SRC) et apaisés d'Élizabeth Guigou ou de Christophe Caresche, qui sont favorables au mécanisme européen de stabilité. Vous, monsieur Ayrault, vous avez préféré la harangue. Vous avez choisi la rupture parce vous savez que vous n'avez pas la majorité au sein de votre parti et que, si, comme certains le réclament, un référendum était organisé, il se trouverait à nouveau, au parti socialiste, un certain nombre de personnalités pour proposer un plan B inexistant. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)
Ce n'est pas vrai, monsieur Ayrault : vous ne renégocierez jamais le traité,…