Monsieur le président, monsieur le rapporteur, mesdames, messieurs les députés, depuis 2008, une crise sans précédent frappe le monde industrialisé, crise financière qui s'est transformée en crise économique et monétaire, puis en crise sociale avec le haut niveau d'endettement. L'Europe a été particulièrement touchée. L'inquiétude des marchés financiers se fondait sur leur perception d'un déficit de gouvernance dans l'Union européenne, et plus précisément au sein de la zone euro. Notre responsabilité était donc de rétablir la confiance. Confiance des investisseurs. Confiance des États européens les uns envers les autres. Confiance de l'Europe en elle-même.
La France s'est particulièrement mobilisée dans la résolution de la crise. L'Europe est un bien précieux qu'il nous faut sauvegarder au prix, si nécessaire, de quelques sacrifices. Cela demande du sang-froid et du courage.
Nous avons refusé la tentation du renoncement. Certains voulaient abandonner l'Europe…