Je veux revenir sur l'argumentation de M. le secrétaire d'État qui considère comme un recul le fait que les maires soient réintroduits dans le dispositif et donnent leur avis, s'ils veulent éviter, par exemple, que tous les rez-de-chaussée d'une rue ne soient systématiquement occupés par des banques, et souhaitent maintenir une certaine diversité de l'offre commerciale.
La commission a souhaité, de manière quasi-unanime que les maires aient leur mot à dire, au titre de leur responsabilité d'aménageurs. À cette fin, le président Ollier a proposé, dans un de ces moments constructifs (Murmures sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire), assez fréquents d'ailleurs (« Ah ! » sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire) qui caractérisent son action au sein de la commission en dépit de moments de colère et d'égarement qui peuvent arriver à tout le monde, même à moi (Sourires), et dont nul ne saurait lui tenir rigueur – des amendements visant à organiser la préemption des commerces. En effet, monsieur le secrétaire d'État, ne vaut-il pas mieux prévenir que guérir ?