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Intervention de Jérôme Chartier

Réunion du 21 février 2012 à 15h00
Projet de loi de finances rectificative pour 2012 — Explications de vote

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Chartier :

…c'est de baisser le coût du travail de façon significative. Comme on le sait, les charges patronales vont baisser de plus de 12 % grâce à une mesure contenue dans le projet de loi de finances rectificative. C'est l'assurance de disposer d'une arme supplémentaire en faveur de l'emploi en France, soit pour son maintien, soit pour son implantation. C'est bien là l'objectif de cette mesure de réduction qui, chacun le sait, est compensée par une augmentation minime du taux normal de TVA, qui passera de 19,6 % à 21,2 %, soit une hausse de 1,6 point.

Voilà une grande décision. Il y en a une autre sur laquelle le parti socialiste aurait, là encore, pu faire preuve d'une position constructive et non d'une opposition systématique : je veux parler de la taxe sur les transactions financières.

De quoi s'agit-il ? Tout simplement de faire triompher en France, et je l'espère, au-delà des frontières, le concept de finance républicaine, une finance qui a certes des droits, mais aussi des devoirs en termes de réduction du déficit. Ainsi, elle contribuera aux charges collectives à travers une taxe sur les transactions, laquelle ne nuira pas à la compétitivité de la place de Paris mais ira dans le sens de l'histoire économique.

Cette mesure aurait pu faire l'objet d'un vote favorable du groupe SRC et des communistes – car il en reste, contrairement à ce que pensent les socialistes ! Mais, dans quelques instants, les socialistes et les communistes, Verts et apparentés – à moins qu'ils ne changent subitement d'avis – voteront contre. Tout cela est bien décevant. Nous aurions pu faire oeuvre commune pour adopter deux mesures extrêmement populaires et nécessaires. Malheureusement, l'opposition n'en a cure.

Enfin, lors de cette discussion, une bonne nouvelle a été annoncée : nous ne sommes pas en récession…

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