Permettez-moi d'être sceptique sur ces prétendues 100 000 créations de postes.
J'en terminerai, monsieur le président, en citant des propos d'Éric Heyer, directeur adjoint du département Analyse et prévision de l'Observatoire français des conjonctures économiques. Selon lui, « si les entreprises ne répercutent pas entièrement la baisse de cotisation sur les prix, ou si les autres pays européens réagissent à ce qui s'apparente à une dévaluation, alors il faut craindre des destructions de postes. »
Pour toutes ces raisons, nous voterons contre le projet de loi de finances rectificative. (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR.)