Monsieur le député, il ne faut pas plaisanter avec la République et avec la neutralité de la fonction publique. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Le Président de la République a oeuvré dans le sens d'une République irréprochable. (Même mouvement) Le Président de la République a rééquilibré les pouvoirs dans notre pays.
Qui a décidé de nommer un député socialiste à la tête de la commission des finances ? C'est nous, ce n'est pas vous ! Qui a décidé de nommer un député socialiste à la tête de la Cour des comptes ? C'est nous, ce n'est pas vous ! Qui a décidé de nommer un ancien sénateur socialiste au Conseil constitutionnel ? C'est nous, ce n'est pas vous ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP. – Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Alors, monsieur Martin, il est vrai qu'aujourd'hui le Président de la République a décidé que l'administration serait aussi jugée sur ses performances. Cela signifie que, lorsqu'un fonctionnaire ne remplit pas sa mission, il faut pouvoir le changer.
J'ai entendu le candidat François Hollande dire qu'il adopterait le système américain des dépouilles s'il était élu et que tous les directeurs d'administration centrale nommés par Nicolas Sarkozy devraient changer. (Vives protestations sur les bancs du groupe SRC.)