Monsieur Brard, c'est toujours avec une certaine délectation que je vous entends citer le général de Gaulle. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Il faut parfois se pincer pour ne pas rire. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)
Je voudrais aussi m'insurger contre la violence des attaques qu'à longueur de questions d'actualité vous portez ici contre le Président de la République. Cela ne manque pas de sel que de vous entendre dénoncer sa prétendue violence ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Je ne reviendrai pas sur le détail des mesures qui viennent d'être adoptées à Bruxelles et que monsieur le Premier ministre a très clairement détaillées.
C'est vrai, nous appelons le peuple grec à faire des efforts, à consentir de douloureux sacrifices, et nous sommes nombreux ici à ne pas oublier ce que nous devons à la pensée grecque, à l'histoire de la Grèce qui fait partie de notre héritage. Pour nous aussi, c'est une forme de douleur.
Je voudrais aussi dire que la sortie de la Grèce de la zone euro conduirait ce pays à un chaos épouvantable car immédiatement, la nouvelle drachme perdrait plus de la moitié de sa valeur. La dette grecque doublerait instantanément et la Grèce serait en faillite car plus personne ne lui prêterait d'argent.