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Intervention de François Fillon

Réunion du 21 février 2012 à 15h00
Questions au gouvernement — Réunion de l'eurogroupe sur la grèce

François Fillon, Premier ministre :

Je veux rappeler que la France s'est toujours battue depuis le début de cette crise européenne pour que la solidarité prévale, y compris à un moment où cette idée n'était pas partagée par tous les acteurs européens.

La solidarité de la zone euro est une nécessité absolue. C'est en effet la seule manière de lutter contre les attaques spéculatives – qui ne sont pas dirigées contre la Grèce mais, en réalité, contre la monnaie européenne en raison de la place que cette monnaie a prise dans l'économie mondiale.

Mesdames et messieurs les députés, les efforts demandés à la Grèce sont certes importants, mais guère plus que ceux demandés au Portugal ou, dans une moindre mesure, à l'Espagne ou à l'Italie. Ces efforts ne doivent toutefois pas occulter ceux que vont faire les contribuables européens pour assumer la solidarité avec le peuple grec. (Applaudissements sur quelques bancs des groupes UMP et NC.)

Dans ce contexte, le refus du parti socialiste de voter le mécanisme européen de solidarité m'apparaît comme une faute. Une faute parce que l'on ne peut pas comprendre qu'un grand parti comme le parti socialiste, un parti de gouvernement d'un grand pays européen, choisisse délibérément, en s'abstenant ou en votant contre ce texte, de fragiliser la zone euro parce que c'est, finalement, le résultat de ce vote ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC – Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Alors, mesdames et messieurs les députés du parti socialiste, il n'est pas trop tard pour vous ressaisir.

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